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Le prophète Amos et l'annonce du jour d'Hachem

Photo du rédacteur: sheinrosemusicsheinrosemusic


Le prophète Amos adresse un reproche au Royaume de Juda par rapport aux autres puissances de la région


Les puissances s’entendent rappeler des crimes précis, en particulier des violations d’alliances et des atrocités commises au cours d’opérations militaires tandis que le Royaume d’Israël se voit accuser de manquements dans l’ordre social et moral, la culpabilité du Royaume du Sud étant beaucoup plus diffuse.


"Il a méprisé la loi d’Haschem et n’a pas gardé Ses statuts, et ses mensonges, après lesquels ses pères ont marché, l’ont fait errer (2,4).


Comme si Hachem, par la bouche de Son prophète, voulait exprimer une plus grande sévérité pour les péchés commis à Jérusalem que pour ceux perpétrés dans les autres capitales de la région.


C’est là une idée centrale dans le livre d’Amos, qui affirme à plusieurs reprises que l’alliance conclue entre Hachem et Israël ne procure à ce dernier aucune faveur spéciale : “ je vous ai reconnus, vous seuls, de toutes les familles de la terre ; c’est pourquoi Je vous ferai rendre compte de toutes vos iniquités”.


Amos vitupère contre les mœurs dissolues et contre l’égoïsme de ses contemporains.


On y trouve aussi l’annonce du Jour d'Hachem (5,18) et une diatribe, à rapprocher de celle de Yécha’ya (5,18) contre l’accomplissement purement mécanique des rites sacrificiels.


La fureur d’Amos contre les injustices sociales commises par ses contemporains est particulièrement violente

Ils vendent le juste pour de l’argent, et le pauvre pour une paire de sandales.


Ils convoitent jusqu’à la poussière du sol répandue sur la tête des malheureux, ils font dévier la route des humbles.


Le fils et le père fréquentent la prostituée, outrageant ainsi Mon nom sacré.


Ils s’étendent, près de chaque autel, sur des vêtements pris en gage, et le vin provenant des amendes, ils le boivent dans le temple de leurs dieux (2; 6 à 8).


C’est parce que vous piétinez le pauvre et lui prenez un tribut sur son blé, que vous vous bâtissez des maisons de pierres de taille ; vous n’y habiterez point !


Vous vous êtes planté de belles vignes ; vous n’en boirez pas le vin ! (5,11).


Vous qui grugez les nécessiteux et tendez de supprimer les pauvres du pays ! Vous dites : quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous reprenions notre commerce, et le chabbath, pour que nous ouvrions nos magasins de blé ? Nous frauderons avec des balances trompeuses. Nous achèterons les indigents pour de l’argent, les malheureux pour une paire de sandales ; nous mettrons en vente jusqu’aux déchets de blé” (8, 5 et 6).





Source : extrait d'un écrit de Jacques Kohn


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