![La source de la vraie vie](https://static.wixstatic.com/media/0e34d8_fd80b98b2c634e18b10f2b31a90f11d3~mv2.jpg/v1/fill/w_980,h_490,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_auto/0e34d8_fd80b98b2c634e18b10f2b31a90f11d3~mv2.jpg)
Je voudrais courir vers la source de la vraie vie.
C’est pourquoi j’ai en dégoût la vie inutile et vaine.
Mon seul désir est de contempler l’image de mon Roi.
Ne craignant que lui, ne révérant nul autre.
Ah ! Seulement le contempler en songe !
Je plongerais dans l’éternel sommeil
Pour ne plus me réveiller.
Si je pouvais contempler Sa face, dans le cœur de mon cœur
Mes yeux ne chercheraient plus jamais à regarder au dehors.
Ecrit par le Rav Abraham IBN-EZRA
Espagne (1089- 1164)
A propos de l'auteur
Savant, Tsadik et éminent poète, le Rav Avraham Ibn-Ezra a renforcé les mains d’Israël avec des poèmes et des mots de consolation
![](https://static.wixstatic.com/media/0e34d8_fa0202a1367947bd94fc3ece0b55b7ea~mv2.jpg/v1/fill/w_355,h_341,al_c,q_80,enc_auto/0e34d8_fa0202a1367947bd94fc3ece0b55b7ea~mv2.jpg)
La vie de Rabbi Abraham ibn ‘Ezra se divise en deux périodes :
Dans la première, il se construit une réputation de poète et de penseur, dans son Espagne natale.
Rabbi Moché ibn ‘Ezra fait les louanges du savant et grand Tsadik ainsi que de l’homme éloquent, tandis qu’un jeune contemporain, Rabbi Abraham ibn Daoud, le qualifie, à la fin de sa chronique de dernier grand homme à avoir fait la fierté du judaïsme espagnol, et de l’éminent poète, qui « a renforcé les mains d’Israël avec des poèmes et des mots de consolation ».
Dans l’un de ses poèmes les plus connus, Nédod Héssir ‘Oni, Rabbi Abraham ibn ‘Ezra se décrit comme un étranger, écrivant des livres et révélant les secrets de la connaissance
Dans l’un de ses poèmes les plus connus, Nédod Héssir ‘Oni, Rabbi Abraham ibn ‘Ezra se décrit comme un étranger, écrivant des livres et révélant les secrets de la connaissance.
De fait, il est le seul exemple connu d’érudit errant à avoir développé une activité littéraire aussi riche et importante dans des conditions aussi peu favorables.
Il vit en effet dans une éternelle indigence, qu’il excuse en écrivant que « si je faisais le commerce des bougies, le soleil ne se coucherait pas, si je vendais des linceuls, personne ne mourrait ».
C’est en 1140 que commencent ses voyages : Lucques, Mantoue, Vérone, en Provence, le nord de la France, Londres et Oxford.
Il se rend à Narbonne, et en Provence avant 1155, faisant halte dans la ville de Béziers.
Un certain Yedaia Bedersi, natif de la ville, parle de son séjour avec enthousiasme, plus de 150 ans après les faits.
Sa principale œuvre est son fameux commentaire sur les Cinq Livres de la Torah.
Il a, comme celui de Rachi, engendré une abondante littérature de commentaires, et auquel il doit, plus qu’à ses autres œuvres, sa réputation.
![](https://static.wixstatic.com/media/0e34d8_06d257c6ab03447cba8a82ba1abd3df0~mv2.jpg/v1/fill/w_150,h_147,al_c,q_80,enc_auto/0e34d8_06d257c6ab03447cba8a82ba1abd3df0~mv2.jpg)
Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l'adresse du site : www.sheinrose.com
Cet article vous a plu ? Partagez le !
Pour recevoir les prochains articles, inscrivez vous à ma Newsletter
Comments