top of page

Rassemblez moi mes fidèles Psaume 50 verset 5

Photo du rédacteur: sheinrosemusicsheinrosemusic

בס"ד


Rassemblez moi mes fidèles

Ceux qui tranchent mon alliance sur un sacrifice


Psaume 50 verset 5




אִסְפוּ-לִי חֲסִידָי כֹּרְתֵי בְרִיתִי עֲלֵי זָבַח


1658=



Projet d'un programme d'intégration pour la nouvelle Alyah des Juifs de France. Source : Alliance magazine (2018).

Rabbi Eliezer dit : Les membres de la génération du désert étaient essentiellement justes, et à leur sujet le verset dit : « Rassemblez Mes pieux à Moi, ceux qui ont conclu Mon alliance en offrant un sacrifice » (Psaumes 50:5). Ce sont eux qui ont contracté l’alliance avec Dieu et ils seront certainement récompensés dans le futur.


Les gens pieux sont ceux qui m’ont fait la grâce de m’écouter : qui concluent mon alliance, par allusion à l’ordre sévère qui a frappé les survivants au désert ; sur le sacrifice, que les croyants ont offert et égorgé en mon nom.


On a enseigné que R. Josué b. Qorha dit qu’au sujet de ces générations il est écrit (Is 31, 10) : Ceux que l’Eternel a rachetés retourneront à Sion, etc. Rabbi dit : les uns et les autres (les gens de la génération du désert et les membres des dix tribus) ont part à la vie future, comme il est dit (ib. 27, 13): Il arrivera en ce jour que la grande trompette retentira, et viendront ceux qui étaient égarés dans le pays d’Assyrie, savoir les dix tribus, ceux qui étaient repoussés en Egypte, la génération qui erra dans le désert ; les uns et les autres se prosterneront devant l’Eternel, sur la montage sainte, à Jérusalem

.





Ruth la convertie et la fête de la moisson

Les scènes de récoltes décrites dans le Livre de Ruth sont liées avec la fête de Chavouot appelée aussi « la fête de la moisson ». Ruth fut une convertie sincère qui embrassa le Judaïsme de tout son cœur. Lors du premier Chavouot, tous les Juifs devinrent des « convertis » lorsqu’ils acceptèrent la Torah et tous ses préceptes.


Chaque fois que nos Sages veulent donner un bel exemple de vertus féminines juives, de dévotion, de sacrifice de soi aux choses les plus élevées de la vie, de loyauté, de modestie, enfin d'excellence de caractère, ils citent Ruth.


Je cite les mots éblouissants de la jeune femme : « Ne me presse pas de te quitter, et d'aller retrouver ma mère au lieu de marcher sur tes pas. Car où tu demeureras, je demeurerai. Ton peuple est mon peuple, et ton D.ieu est mon D.ieu. Où tu mourras, je mourrai ; et là je serai ensevelie. Que D.ieu me soit témoin et me châtie, si autre chose que la mort me sépare de toi. »


Cet immortel credo est aussi celui de tous ceux qui ont appris à apprécier la vérité et la beauté de la Torah.


Ruth partit avec Naomi, mettant son espoir et sa foi en D.ieu. Ruth ira dans les champs, comme tous les miséreux ramasser les épis abandonnés une fois l'orge fauchée et les gerbes liées…mais finalement épousera Boaz l'une des personnalités les plus en vue du peuple juif et descendant du courageux prince Na'hchone de la tribu de Juda, celui qui fut le premier à se jeter dans les flots menaçants de la Mer Rouge. Elle vécut assez longtemps pour voir son arrière-petit-fils le roi David monter sur le trône d'Israël. Ainsi sa récompense fut bien au-delà de toutes ses espérances.


“Où tu iras, j’irai” (Ruth 1:16) et la construction du temple de Jérusalem

Tous les juifs sont enjoints de sanctifier Le Nom, comme il est dit : « Et Je serai sanctifié au sein des enfants d’Israël », et sont [également] mis en garde de ne pas Le profaner, comme il est dit : « et vous ne profanerez pas Mon saint Nom »***.


« Dieu n’a dispersé les Juifs de par le monde que dans le but que se joignent à eux des convertis » [Pessahim 87b]).


Ruth a inauguré ce niveau supérieur propre aux convertis sincères lorsqu’elle a rejoint le peuple d'Israël.


Quand quelqu’un à propos duquel on dit : « Sacrifie ta vie et ne transgresse pas », sacrifie sa vie et ne transgresse pas, il sanctifie le nom [de Dieu].


S’il le fait en présence de dix Juifs, il sanctifie le nom [de Dieu] en public, comme Daniel, Chananiah, Mishaël, Azariah, et Rabbi Akiva et ses collègues.


Ce sont ceux qui ont été tués par le royaume [méchant], au-dessus duquel il n’y a pas de niveau supérieur.


À leur sujet, le Psaumes 44:23 déclare : « À cause de Toi, nous avons été tués toute la journée, nous sommes considérés comme des brebis pour l’abattage ».





La mitsva de construire le temple et la notion de sacrifice

La mitsva de “construire le temple” possède différents niveaux de mise en pratique, et se reflète dans d’autres contextes halakhiques.


A ce sujet, D.ieu révéla au prophète Ézéchiel les détails de la structure du Temple qui sera construit à l’époque de la Rédemption. Il lui dit : « Parle au peuple d’Israël du Temple... et mesure les plans. »



L’expiation pour un péché sans avoir eu l’intention de le commettre via le korban, l’offrande d’un sacrifice

L’expiation pour un péché commis bechogueg, c’est-à-dire sans avoir eu l’intention de commettre une transgression, s’accomplit à travers trois actions différentes : 1. la techouvah, le sentiment intérieur de remords et de regret, 2. le vidouï, la confession et 3. le korbane, l’offrande d’un sacrifice.


Actuellement, cependant, comme nous ne sommes plus en mesure d’offrir des sacrifices, l’expiation s’accomplit uniquement à travers la techouva et le vidouï. Il n’y a plus d’autre obligation.



L'expiation s'applique à la procédure de conversion et aux convertis.

Pour qu’un converti soit admis dans la communauté juive, il doit accepter l’observance des mitsvot, être circoncis et s’immerger dans un mikvé.


Lorsque le Temple sera reconstruit, les convertis – y compris ceux qui ont été convertis à notre époque – seront tenus d’apporter aussi un sacrifice.


Néanmoins, le fait qu’actuellement un converti ne soit pas en mesure d’offrir un sacrifice ne l’empêche pas de devenir un membre à part entière de la communauté juive. En revanche, à l’époque du Temple, l’apport d’un sacrifice était nécessaire au processus de conversion.


Le corpus juridique du judaïsme laisse donc la porte ouverte à ceux qui désirent sincèrement se joindre à lui**.


Les écritures évoquent en effet principalement quatre alliances.


Annoncée à la veille du déluge, la première alliance est conclue avec Noé et concerne l’ensemble de sa descendance ainsi que l’ensemble des êtres vivants.

Dieu promet de ne plus jamais déclencher de déluge, en échange de quoi les êtres humains s’engagent à se soumettre à une charte définissant les rapports des hommes entre eux et des hommes avec l’ensemble des êtres vivants [Gn 9, 1-7]. C’est en vertu de ce passage de la Genèse que le judaïsme rabbinique a défini le code légal élémentaire des sept lois de Noé, dont le respect garantit le salut de tous ceux qui n’entrent pas dans les alliances postérieures : ne pas adorer les idoles, ne pas blasphémer, ne pas commettre de meurtre, d’inceste, d’escroquerie, à chaque génération établir des lois et respecter l’ordre, ne pas manger la chair d’un animal vivant [Sanhédrin 56b].


La deuxième et la troisième alliance sont celles conclues avec Abraham

Dieu lui promet une descendance aussi nombreuse que les étoiles et lui donne un territoire en possession perpétuelle. Cette alliance est réitérée deux chapitres plus loin de façon plus affirmée puisqu’elle fait cette fois d’Abraham le père d’une multitude de nations, en contrepartie de la circoncision [Gn 15].


La quatrième alliance enfin est celle qui est contractée entre Dieu et le Peuple d’Israël au pied du Mont Sinaï.

Dieu promet par la voie de Moïse aux enfants d’Israël d’être « une dynastie de pontifes et une nation sainte » [Exode 19, 6], à la condition de respecter la loi : « Si vous êtes dociles à ma voix, si vous gardez mon Alliance, vous serez mon trésor entre tous les peuples. » [Exode 19, 5].


Il ne faut pas par conséquent appréhender cette Alliance entre Dieu et le Peuple d’Israël comme un repli particulariste vis-à-vis des alliances précédentes.


La tradition distingue ainsi « l’ensemble des nations », lesquelles doivent suivre les sept lois de Noé, tandis qu’Israël doit appliquer la loi particulière exprimée dans la Torah.


L’élection peut ainsi également être pensée dans un sens plus universaliste, comme une charge, comme un ensemble de devoirs et de responsabilités vis-à-vis de l’ensemble des Nations (Azria, 2003 : 11 ; Degrâces, 2000 : 271).


L’Alliance reposant autant si ce n’est davantage sur un engagement, une volonté, que sur une origine ethnique*.



L’une des questions les plus fréquemment posées sur le déroulement de la délivrance messianique concerne l’ordre des événements : le rassemblement des exilés se produira-t-il en premier, ou bien est-ce la construction du Temple qui inaugurera le processus ?

Selon Maïmonide, la séquence des événements lors de la délivrance messianique sera que d’abord le roi Machia’h apparaîtra, il fera revenir les Juifs – encore dans leurs terres d’exil – sur le chemin de la Torah, ensuite il reconstruira le Temple, et seulement après cela, il rassemblera les exilés.


Il est également établi que le rassemblement des exilés sera l’une des œuvres du Machia’h, c’est lui, et personne d’autre, qui le mènera à bien. Plus encore : selon la loi tranchée par Maïmonide, ce rassemblement (après les étapes qui l’auront précédé, dont la reconstruction du Temple), est l’un des critères qui forgent le statut de Machia’h comme Machia’h vadaï, « Machia’h avec certitude ». Il est donc clair que c’est lui qui devra l’effectuer.


Il est toutefois nécessaire de rappeler que l’ordre des étapes de la délivrance donné par Maïmonide ne concerne que l’éventualité d’une délivrance revêtue dans les voies naturelles, dans le cas où lo zakhou – « nous n’aurons pas été méritants ».


En revanche, si nous devions mériter une délivrance miraculeuse et surnaturelle de façon révélée, l’ordre des choses pourrait être différent. Dans ce cas, le rassemblement des exilés serait immédiat (« sur les nuages du ciel »), et le Temple serait construit en présence de tout Israël revenu sur sa terre.


A la résurrection des morts, le Ari zal nous dit que l'on sera 6 milliards à vivre en Erets Israël parce que "la terre s'étendra sous les pieds de celui qui vivra dessus".




La guematria 1658 et l'actualité


= 1658

= quarante ans dans le désert

= l’écriture secrète de D.ieu


= ceux qui se font passer pour des dieux

= véritable ordre mondial





Tout s'est passé en quelques heures raconte le Washington Post.

1658

= effondrement de la Silicon Valley Bank qui s'est accompli le 10.03.2023.


La chute de la Silicon Valley Bank aux États-Unis vendredi 10 mars a fait craindre l’irruption d’une nouvelle crise financière mondiale.


La Silicon Valley Bank (SVB), “qui était un élément clé de l’écosystème de la tech”, s’est “effondrée” vendredi 10 mars, provoquant “la deuxième plus grande faillite bancaire de l’histoire des États-Unis” et “semant l’inquiétude dans tout le système financier”.


Si l’effondrement “rapide” de l’institution, vieille de quarante ans et basée à Santa Clara, en Californie, “a rappelé la panique financière mondiale d’il y a une quinzaine d’années, elle n’a pas immédiatement suscité la crainte d’une destruction généralisée du secteur financier ou de l’économie mondiale”, rassure le New York Times. (Source : Courrier International).


Le gouvernement américain a annoncé dimanche qu'il restituera l'intégralité de l'argent déposé à la Silicon Valley Bank aux entreprises israéliennes qui, selon les estimations, détenaient des milliards de dollars dans cette banque. Celles-ci sont soulagées, mais des spécialistes estiment que le danger n’est pas totalement écarté alors que les marchés mondiaux continuent de chuter fortement.


Par ailleurs, les entreprises israéliennes doivent faire face à de nouveaux défis comme le phishing. "Il s’agit d’obtenir la liste des clients d'une certaine entreprise, leur écrire au nom de cette entreprise qui a changé de compte bancaire et leur demander de déposer les paiements sur le nouveau compte", explique à N12 l’expert en cybersécurité Ronen Lago. "Avec les nombreux changements de banque des entreprises, cette arnaque pourrait réussir plus souvent", poursuit-il. (Source I24 News).




1658

= culte de Sauron.



« L’Œil de Sauron », un des emblèmes des Orques du Mordor.

On fait référence au culte de Sauron dans le plus célèbre roman de notre époque, "Le Seigneur des anneaux".


En ce qui concerne la personnalité de Sauron, Tolkien a dit ceci dans ses lettres :


« Dans mon histoire, Sauron représente une approche aussi profonde que possible de la volonté absolue. Il a fait la route de tous les tyrans : au début, il a d'abord considéré le bien-être (économique) des autres habitants de la Terre ».


Mais Sauron est allé plus loin que tous les tyrans humains dans l'orgueil et la convoitise de la domination, étant l'origine d'un esprit immortel (angélique). Sauron a voulu être un dieu-roi, et a été tenu par ses serviteurs, par une triple trahison.


"Taché par des meurtres et des crimes atroces, le plus grand ennemi de tout le genre humain sera pire que ne l'ont été ses aïeux. Par le fer, le feu, le sang et la révolution. Il se montrera inhumain" (Citation de Nostradamus au sujet du 3ème anti-messie).


Est ce une allusion au tyran que l'élite mondialiste appellent de tous leurs vœux depuis des années ?





Sources :


* Prosélytismes en mondes juifs : vers des judaïsmes affinitaires ? p 61-76 Sébastien Tank-Storper.


** Précisions : Le candidat à la conversion doit être motivé par une intention pure (en hébreu : le shem shamaïm, défini par la négative comme ne pas vouloir se convertir pour obtenir un bénéfice ultérieur – de l’argent, du pouvoir, un époux ou une épouse –) ; 3°) que le ou la converti(e) s’engage à respecter les mitsvot (l’ensemble des pratiques obligatoires au regard de la loi juive) et 4°) l’acceptation d’un candidat sincère est, pour le tribunal rabbinique, une obligation.


*** Il existe d’autres actes qui sont compris comme une profanation du nom [de D.ieu]. Quand un homme remarque dans [sa connaissance de] la Torah et renommé pour sa piété, fait des choses qui [ont pour conséquence que] les gens tiennent des propos désobligeants à son égard, bien qu’il n’y ait pas de transgression [proprement parlé], il profane le Nom [de D.ieu]. Par exemple, il fait un achat et ne paie pas immédiatement alors qu’il en a les moyens, si bien que les vendeurs lui réclament [leur dû] et lui atermoie ; ou il se livre immodérément à la plaisanterie, ou mange et boit fréquemment chez des ignorants et en leur compagnie ; ou sa façon de s’adresser aux autres n’est pas douce, et il ne reçoit pas chacun affablement, mais est querelleur et irascible, et ce qui est semblable. Plus le sage est grand, plus il doit être minutieux dans sa conduite, et agir au-delà de ce que la loi exige de lui. De même, si le sage est scrupuleux dans son comportement, doux dans sa conversation, agréable envers son prochain, aimable dans sa façon de le recevoir, et ne réplique pas même quand il est humilié, est courtois même envers ceux qui le traitent avec dédain, intègre dans ses affaires, n’accepte pas volontiers l’hospitalité des ignorants et ne fréquente pas leur compagnie, et n’est vu qu’en train d’étudier la Torah, enveloppé de son talit, couronné des tefillins, faisant toujours plus qu’il ne lui incombe – sans toutefois se tenir trop à l’écart [de la vie sociale], et devenir esseulé – si bien que tous le louent, l’aiment, et aspirent à lui ressembler, il sanctifie le Nom [de D.ieu]. À son sujet, l'Écriture dit : « Et Il m’a dit : “Tu es Mon serviteur, Israël, par lequel Je suis glorifié”. »







Rédigé par Sheinrose.

Cet article est une simple interprétation : recherche sur le verset 5 du Tehilim 50, de sa valeur en guematria en lien avec l'actualité et les évènements récents dans le monde.


Vous pouvez partager cet article à condition d’en respecter l’intégralité, de citer l'auteur Sheinrose et l'adresse du site www.sheinrose.com. Tous droits réservés.



Pour recevoir les prochains articles directement dans votre boîte mail, inscrivez vous à ma Newsletter.



Comments


bottom of page