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Nous avons un puits dans le désert. Amène le en ville. L’influence des astres et le respect de l’Alliance Extrait du Likouté Moharan Torah 31 (première partie)

Photo du rédacteur: sheinrosemusicsheinrosemusic

בס"ד

 “Nous avons un puits dans le désert. Amène le en ville.”



La foi en l’Eternel est en lien direct avec le respect du Shabbat, la source de toutes les bénédictions, car Dieu a béni le 7ème jour (Béréchit 2:3).

La foi en l'éternel est l’essence de la Charité. Un Homme de foi est comblé de bénédictions (Proverbes 28:20). Cette foi est en lien direct avec le respect du Shabbat, la source de toutes les bénédictions, car Dieu a béni le 7ème jour (Béréchit 2:3).


L'Alliance est associée au Shabbat. Ainsi, il n’existerait pas de “perfectionnement de la connaissance” qu’est la Torah, ou la Lumière (en araméen), ni même de “perfection des sphères célestes” sans la foi.


La consistance de la Foi dépend du concept d’Alliance et cela passe par la pureté sexuelle, le fondement de la foi.




Le lieu de notre existence se comporte selon l’éclairage de l’étoile qui l’atteint, et tout dépend de l’Alliance.

Les sphères célestes ont une incidence directe sur la résultante des épreuves d’un Homme durant son voyage. Ces sphères éclairent certaines endroits , déterminant un chemin qu’il emprunte, un désert, un lieu d’habitation.


En sachant que toutes les routes sont présumées “dangereuses” la route dépend donc du chemin qu’un Homme emprunte, qui dépend de l’Alliance et de son respect (ou pas !). 


Telle n’était pas la génération de Noa’h, Noé en français qui ne respecta pas l’Alliance, ce qui amena ensuite le déluge.


En d’autres termes, le respect de l’Alliance préserve l’Homme de souffrances. Il y a deux aspects dans l’Alliance :


  1. Abraham représente "l’Alliance suprême" qui correspond au firmament qui sépara les eaux supérieures des eaux inférieures - et qui incarne l’Homme Libre.

  2. Eliezer, lui, représente "l’Alliance inférieure", le “mandataire” de D.ieu, ange ou prophète et dont le Nom est le même que celui de son maître (Sanh. 38b, rapporté par Rachi). Il représente le firmament qui sépare les eaux pures des eaux impures (qui sépare). Il s’agit de ‘Hanokh : ‘Hanokh devenu l’ange Matat, dont la valeur numérique équivaut à celle de Shaddaï, ainsi, “Son Nom est en Lui”. L'Homme qui a ce niveau d'Alliance est un “enfant” à l’opposé de l’Homme libre/ben ‘horine (Abraham).



L’Alliance suprême correspond à la préservation de l’Alliance sainte (dimension du Juste) et l’Alliance inférieure correspond à la vigilance en matière d’interdit et de permis.


En réalité, l’ Homme doit acquérir ces deux dimensions d’Alliance. Un Homme "juste" est par conséquent Celui qui garde l’Alliance sainte, est assidu à l’étude, et Celui qui respecte l’interdit et le permis.


C’est la raison pour laquelle la bonté fut attribuée à Abraham, et il fut un signe d’Alliance, le premier à avoir la foi et le premier des circoncis (Sanhédrin, 38b).


De même, lorsque la bonté, c’est à dire l’amour et le désir, se révèle comme : “car je suis malade d’amour” (Cantique des cantiques 2:5) est alors produit des âmes, qui font référence aux bonnes voyelles créées par notre aspiration au repentir ; ces voyelles s’accouplant pour accomplir "de bonnes actions".





L’influence des astres et le respect de l’Alliance extrait du Likouté Moharan Torah 31

C’est pourquoi, “si le maître ressemble à un ange de l’Eternel Tsévaot” il ne fait aucun doute que la bonté et l’amour se manifestent

L’Homme doit exprimer ses aspirations avec ses lèvres - tel que “mon âme est sortie par Sa Parole" (Cantique des cantiques 5:6) et non pas seulement le seul désir du cœur (c'est encore en potentiel).


C’est la raison pour laquelle le rituel des prières a été institué car l’essentiel de l’âme se dévoile par la parole.



Un Homme qui arrive à cette dimension qui correspond à Abraham, toutes les étoiles et les constellations lui sont subordonnés et se fatiguent pour lui.

Assieds-toi à Ma droite etc; fait référence à Avraham, “jusqu’à ce que J’aie fait de tes ennemis ton marchepied” (Psaume 110:1) dans le sens où ces étoiles et ces constellations travaillent pour assurer sa subsistance (soumission).


Tel est le sens de (ce que Dieu dit à Avraham) : “Marche devant Moi et sois intègre” qui renvoie à :”Tu seras intègre avec l’Eternel ton D.ieu” (Devarim 18:13), que l’on explique ainsi “que tu n’aies pas à interroger étoiles et constellations” (Pessa’him 113b), car tu es au dessus d’elles !


Pour un tel Homme, il n’existe pas par conséquent de déterminisme astrologique et de lois de la nature (selon Rachi).


Tout son pain et sa subsistance se trouvent "réparés" (et acquièrent) la dimension du “pain du Visage”.


A l’avenir, la prophétie : “Le seigneur vous accordera du pain dans la détresse et de l’eau dans la pénurie et) ton maître ne se dissimulera plus et tes yeux contempleront ton maître (Ésaïe 30:20) se réalisera, et se manifestera alors la dimension “visage”.


Or, pour le moment, la Face de D.ieu est dissimulée dans les lois de la nature, à travers l’influence des astres, de même que :”Je dissimulerai Ma Face d’eux et ils seront consumés” (Dévarim 31:7).




Tel est le sens de la requête des Sages d’Athènes. “Nous avons un puits/BiRa, dans le désert. Amène-le en ville”.

Le désert est le domaine de l’extérieur et des “écorces” par opposition aux terres peuplées comme les villes. 


Une personne guidée par la nature et l’influence des astres est dans le désert sans aucune chance d’être ramenée à la ville. 


Lorsqu’une personne est sous l’emprise des “écorces” et croit que sa subsistance est assurée par le déterminisme des lois naturelles, peut-elle accepter la providence divine ? Peut-elle être ramenée au niveau du pain de présentation du visage ?


BiRa est de l’ordre de “BaR/blé, et de nourriture, qui se trouve à l’extérieur, et derrière la sainteté, de même que “Je cacherai d’eux Ma Face" (et triste conséquence, il y aura de la nourriture pour leurs ennemis).


En conclusion de cette première partie résumée : “Amène le en ville”, vers "le Visage", afin qu’il acquière la dimension du “pain du visage”...



Enseignement du Tsadik Rabbi Na’hman de Breslev, Torah 31, selon un découpage que j’ai effectué sur l’explication suivante : “Nous avons un puits dans le désert. Amène le en ville”.


(A suivre…).



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Le Blog de Sheinrose

Le Likouté Moharan l’œuvre essentielle de Rabbi Nahman de Breslev z'l est le concentré de sa pensée et de ses enseignements. Mélange de moussar, de kabbalah et de hassidout, le texte part de références à la Torah écrite et orale pour mener un raisonnement qui peut se comprendre à plusieurs niveaux.


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